mardi 11 décembre 2012

Reconnaissance Grade Licence des diplômes du travail social : Les professionnels en ont assez

Depuis la réforme de leurs diplômes (entre 2004 et 2007), les travailleurs sociaux ont fait la démonstration que leur diplôme correspond à 180 ECTS, c’est à dire au grade licence. Avec les syndicats du secteur, les associations professionnelles ont cherchées à porter cette revendication devant les pouvoirs publics et se sont heurtées à une attitude particulièrement fermée du gouvernement précédent. 
En effet, l’arrêté du 25 août 2011 constitue une réponse très insatisfaisante puisqu’il ne se situe que dans le cadre de la mobilité des professionnels sur le plan européen. 

Un non changement pour les professionnels socio-éducatifs

Le gouvernement précédent a fait le choix d’une réponse à minima en cantonnant la reconnaissance des diplômes à la seule question de la mobilité des professionnels en Europe. En réalité, pour faire valoir cette reconnaissance, il faut en passer par le supplément au diplôme ou EUROPASS. Or, la constitution de ce document pose des difficultés pratiques insurmontables et actuellement, nous n’avons pas d’exemple de professionnels ayant pu le faire remplir par son centre de formation. 
Du coup, si l’on pouvait théoriquement attendre de cette reconnaissance de nos diplômes à 180 Ects, des ouvertures possibles vers une poursuite d’études universitaires en Master1, dans les faits il n’en est rien. Nombre de travailleurs sociaux nous ont fait savoir qu’ils s’étaient vus refuser par une université Française leur entrée en Master 1 notamment lorsque la mention principale porte globalement sur les sciences humaines, l’éducatif ou le social. Mais surtout, les diplômes restent inscrits au niveau 3 du Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). 
Concrètement donc, les travailleurs sociaux n’ont rien obtenu.

Une injustice par rapport à d’autres diplômes de niveau équivalent

En temps de crise, force est de constater que ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les travailleurs sociaux sont-ils comparativement aux médicaux et paramédicaux des professionnels de seconde zone ? En effet, il faut savoir qu’en Juillet 2012, les diplômes d’Etat d’ergothérapeute, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien dont les niveaux de diplômes et les appareils de formation sont significativement semblables à ceux des travailleurs sociaux concernés (AS ES CESF EJE) ont été reconnus au Grade Licence. 

Quelle sera l’attitude du nouveau gouvernement ?  

Alors qu’ils étaient députés, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Michel Sapin et Marisol Touraine, lors de questions posées à l’Assemblée Nationale s’étaient positionnés en faveur d’une reconnaissance grade licence des travailleurs sociaux. Tous avaient estimés la demande des professionnels justifiée. Il semblerait qu’une fois aux affaires, ils aient préféré privilégier les professions paramédicales et nous mettre de côté. 
Pour rappeler ces prises de positions, les associations professionnelles ont interpellé le 2 juillet 2012, le Président de la République sur ce sujet par une lettre. Or, à ce jour, ce courrier est resté sans réponse. 
Face à l’injustice à laquelle nous sommes confrontés et aux conséquences, sur les plans de la reconnaissance statutaire et universitaire des travailleurs sociaux tant en France qu’à l’étranger, les associations professionnelles ont pris la décision d’étudier les possibilités d’un recours en justice pour faire valoir ses droits et de solliciter une rencontre auprès de Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé pour porter cette revendication.

Source : FNEJE

lundi 10 décembre 2012

Les professionnels des établissements d’accueil du jeune enfant en 2011

Présentation DREES : Au début de l’année 2011, les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) emploient en moyenne onze salariés, correspondant à un taux d’encadrement d’un équivalent temps plein (ETP) pour 3,6 places. 

Les salariés d’EAJE ont globalement le même profil que les salariés de l’ensemble du secteur sanitaire et social : huit sur dix sont en CDI ou fonctionnaires, environ un tiers travaillent à temps partiel et leur ancienneté dans la structure qui les emploie est relativement faible, corroborant l’hypothèse d’un turn-over assez important dans ce secteur.

Trois catégories de salariés qualifiés sont majoritairement présentes dans les EAJE : 90 % emploient au moins un éducateur de jeunes enfants (EJE), 87 % au moins un auxiliaire de puériculture et 71 % au moins un titulaire du CAP petite enfance. La moitié des directeurs sont des EJE, et un quart des EAJE ont un directeur occupant le poste par dérogation.

Peu d’EAJE déclarent des postes vacants (9 %), le plus souvent dans les établissements de taille importante. Ces postes vacants ne représentent que 1 % des postes occupés, et concernent principalement des éducateurs de jeunes enfants et des agents de crèche.

Retrouvez le document dans la rubrique "Documents pratiques". 

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